Chronique n°88 : La société du manteau

The Cloak Society

couv-effetJeunesse, fantastique

Auteur : Jeramey Kraatz
Date de parution : 2013
Maison d’édition : Harper Collins

Quatrième de couverture : « The Cloak Society: An elite organization of supervillains graced with extraordinary powers. Ten years ago the Cloak Society was defeated by Sterling City’s superheroes, the Rangers of Justice, and vanished without a trace. But the villains have been waiting for the perfect moment to resurface. . . »

Ça faisait un petit moment que ce livre trônait dans ma pal. A vrai dire je l’avais acheté à Book-off quand j’étais à Paris, un peu comme ça parce que le résumé me tentait bien. Au final, je sais pas si j’ai bien fait parce que même si j’ai bien aimé le début et bin le reste m’a un peu porté peine.

On se retrouve dans une intrigue avec un pitch plutôt classique : un garçon qui a des pouvoirs et qui fait partie d’une institution pour apprendre à s’en servir. Sauf que là, on est du côté des méchants. Bon, c’est pas non plus hyper innovant comme concept, on a déjà parlé sur le blog de l’école des mauvais méchants ou l’école du bien et du mal, qui tirent plus ou moins sur la même corde. Le seul truc qui pouvait donc sauver ce roman, c’est l’exploitation innovante de l’idée et de ne surtout pas tomber dans les clichés du genre : « Je suis méchant mais comme c’est un roman pour enfants, je fracasse que du sucre. » Bah c’est raté.

Mais le pire, c’est que le résumé de la quatrième de couverture spoile un événement qui ne se déroule qu’au deux tiers du roman. D’ailleurs je vous ai raccourci celui que j’ai mis ici. Je savais exactement à quoi m’attendre tout le long. Et je prenais des paris avec moi-même (que je gagnais), j’avais presque l’impression d’avoir déjà lu le livre tellement tout était prévisible. C’est en ça que j’ai eu un peu du mal parfois à avancer dans ma lecture. En même temps, quand il y a pas de surprise, il y a pas de fun. (Vous pouvez me citer.)

Pour autant, les personnages sont bien construits, certains sont mêmes nuancés (mais en fait pas tant que ça, on est dans un roman pour enfants tout de même…) J’ai bien aimé Alex et sa bande, même si niveau cliché et stéréotype on est bien servi (voire gavé). Mais bon, ce n’est pas l’aspect qui m’a le plus gêné. Et puis j’ai trouvé que la répartition des rôles étaient plutôt équilibré pour une fois, d’habitude on a quinze garçons pour trois filles, là c’était sensiblement égal. Bon point.

Autre très bon point : la fluidité de l’écriture et l’humour ! Heureusement d’ailleurs parce que sinon je pense que j’aurais défenestré ce livre. (J’hyperbole.) Mais comme c’est bien écrit et que c’est drôle et bin tout de suite, c’est plus agréable.

Pour finir, c’est un début de trilogie qui n’apporte absolument pas de surprise ou d’originalité, autant dans le fond que la forme, mais qui se laisse lire quand même grâce à des personnages attachants et une plume efficace.

~Kin

Challenge de l’imaginaire
Avancement : 3/12

Challenge ABC de l’imaginaire
Avancement : 1/26

8 réflexions sur “Chronique n°88 : La société du manteau

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  2. Dommage pour cette lecture. Que ce soit du côté des méchants ne me dérange pas même si c’est du déjà vu, toutefois les clichés et le scénario attendu dont tu parles me rebutent. Tant pis !
    Au passage, joli cliché avec les avengers.^^

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