Chronique n°124 : Le souper des maléfices

Le souper des maléfices


Fantasy

Auteur : Christophe Arleston
Date de parution : juillet 2015
Maison d’édition : Actu SF – Bad Wolf

Quatrième de couverture : « Zéphyrelle se voit confier sa première mission par le dynarque de Slarance : démasquer les trafics d’un duc-marchand qui empoisonne lentement la cité. Une dangereuse enquête qui la conduit du monde haut en couleurs des quais et des tavernes à matelots jusqu’aux plus feutrés des cabinets du pouvoir. Mais l’intervention inattendue d’un cuisinier amoureux et de son grimoire de recettes magiques va compliquer l’affaire… Des personnages attachants, une aventure captivante et la touche d’humour propre à l’auteur de Lanfeust de Troy : Soupers et Maléfices est un roman qui se dévore avec passion. »

Comme j’aime beaucoup les BD Lanfeust de Troy, je n’ai pas vraiment hésité quand j’ai vu ce livre dans la PAL de ma maman (qui a très bon goût, comme vous pouvez en convenir). Et franchement c’était bien cool !
Je ne savais pas particulièrement à quoi m’attendre en commençant ma lecture mais très vite j’ai accroché au style et à l’histoire.

L’histoire prend la forme d’une enquête un peu (beaucoup) rocambolesque : on se retrouve plongé au sein d’un mystérieux complot céréalier et nos héros subissent mille et une péripéties. L’histoire, en plus d’être sympa et bien menée, est originale (des OGMs dans de la fantasy, c’est pas commun). Les héros et les thème abordés sont tout aussi décalés (des magiciens cuisiniers, hell yeah). Tout ça donne de la fraîcheur à la lecture et ça change un peu des histoires habituelles.

Tout au long du livre, on retrouve le second degré de l’auteur (qu’on avait déjà pu apprécier dans ses BD), c’est drôle, et ça donne lieu à des situations pour le moins cocasses. Le style de l’auteur m’a vraiment emballé, et m’a fait pensé à du Terry Pratchett (c’est un peu le compliment ultime, quoi), et rien que pour ça, c’était cool. Et en plus y’a des références (on évoque un bibliothécaire colérique qui s’exprime par onomatopées. Coïncidence ? Je ne crois pas, non). Et cerise sur le gâteau, l’écriture est très fluide et le roman se lit comme du beurre (#retourdel’expressionquiveutriendire).

Les héros sont choupinous, et les personnages, bien développés. J’ai beaucoup aimé le personnage du dynarque (et ses silences uhu). L’auteur joue des stéréotypes et ça rend certains personnages assez haut en couleur.

Bon, par contre, j’avais deviné qui était le méchant depuis belle lurette donc la révélation finale était pas franchement ouf. Mais le reste était vraiment sympa alors spas grave.

En somme, un roman frais et agréable à lire, avec de la magie, de l’humour, du complot et des OGM.

~Kara

15 réflexions sur “Chronique n°124 : Le souper des maléfices

  1. Curieuse de découvrir Arleston en roman! ;-) Pour l’instant je ne l’ai découvert qu’avec la BD « Ekhö » donc j’ai adoré le premier tome! Chouette critique :-)

    • Ahah, ça arrive à tout le monde, t’inquiète !
      J’ai pas tenté Ekho, j’ai failli acheter le premier tome sur un salon, mais finalement la raison l’a emporté et j’ai pas cédé. Mais si c’est bien j’essaierai de le trouver en bibli alors ^.^

  2. Ah ben ça par exemple ! Arleston, un roman ? Ma lecture des Lanfeust remonte à une paire d’année, mais j’en garde un très bon souvenir (ce qui est exceptionnel vu que j’ai, d’habitude, de grosses difficulté avec les BDs/romans graphiques). Du coup ma curiosité est piquée !
    Et au passage, je trouve ça génial que votre maman ait une PAL. (Mes parents ne comprennent pas ma passion pour la lecture !)

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