Chronique n°208 : La fille qui tressait les nuages

La fille qui tressait les nuages

fantastique

Auteur : Céline Chevet
Date de parution :  2018
Maison d’édition : Le Chatchat Noir

Quatrième de couverture : «Saitama-ken, Japon. Entre les longs doigts blancs de Haru, les pelotes du temps s’enroulent comme des chats endormis. Elle tresse les nuages en forme de drame, d’amour passionnel, de secrets. Sous le nébuleux spectacle, Julian pleure encore la soeur de Souichiro Sakai, son meilleur ami. Son esprit et son coeur encore amoureux nient cette mort mystérieuse. Influencée par son amie Haru, Julian part en quête des souvenirs que sa mémoire a occultés. Il est alors loin de se douter du terrible passé que cache la famille Sakai… Fable surréaliste, la Fille qui tressait les nuages narre les destins entrecroisés d’un amour perdu, une famille maudite et les tragédies d’une adolescence toujours plus brève.»

Hello ! Cette chronique va en ravir plus d’unes, puisque je parle aujourd’hui de La fille qui tressait les nuages. Ce roman fait partie de la sélection du PLIB2019 et mes copines m’ont pas mal bassinée avec. Comme quoi, il paraîtrait qu’il est vachement bien. Et bin, je confirme. Youpi.

Enfin youpi, vite fait. Parce que l’enthousiasme et la joie de vivre, c’est pas trop les thèmes principaux de ce roman. Tout le contraire en fait. Et pourtant, c’était quand même grave cool.

C’est une sorte de thriller fantastique, surréaliste, qui se déroule au Japon. Donc si on fait les comptes : à part le côté thriller, c’est un carton plein des trucs que je kiffe bien ma race.

Du coup, c’était une lecture un peu dérangeante, dans le genre que j’ai pas trop l’habitude de faire parce que c’est glauque, c’est dur, c’est violent. Mais c’est beau aussi. Vachement. Il y a beaucoup de poésie dans l’écriture et dans le monde. On est dans un Japon alternatif à la Boris Vian (comme dirait Ploufinette), où il y a des pièces de monnaie sauvages qui s’envolent et des nuages qui se filent en pelotes.

Et pourtant, l’histoire et le sujet sont hyper réels, durs. (Pour rester dans la comparaison avec Boris Vian, c’est comme si on mélangeait L’écume des jours et J’irai cracher sur vos tombes). Ca parle de choses importantes, mais de choses qui dérangent. Et même si c’est recouvert par la poésie de l’écriture et de l’univers, ça n’en reste pas moins percutant.

C’est un petit livre qui se lit très rapidement et dont on a du mal à se détacher. Il y a quelques plot-twists que j’avais vu venir mais en même temps, j’avais envie que ce soit ça alors ça m’a bien plu. Et puis la fin : elle est parfaite ! Je parle pas de l’épilogue, qui, à mon sens, sert pas à grand-chose. Mais le chapitre d’avant : oulala ! Il envoie.

Je pense que vous l’avez compris, ce bouquin est superbe, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Par contre, je vous préviens, ce n’est pas une lecture des plus légères, mais je pense qu’elle en vaut la peine.

~Kin

43 réflexions sur “Chronique n°208 : La fille qui tressait les nuages

    • Oui, jusqu’ici je n’ai vu que des avis positifs ! Bon après c’est quand même assez spécial, donc ça ce peut qu’on n’accroche pas non plus, mais franchement il est marquant !
      Et bon salon des imaginales alors (nous on passe notre tour pour cette année, on ne pourra pas y aller ^^’)

      • Je devais passer mon tour aussi, pour cause d’organisation de mariage et donc d’économies mais j’ai négocié une journée sur place avec mon cher et tendre ^^

  1. Il m’avait fait de l’oeil à Montreuil déjà je crois, à moins que ce ne soit aux Imaginales ! En tout cas je finirais pas craquer je pense :)

  2. Je n’ai encore rien lu pour le PLIB mais je compte débuter en juillet. Par contre, ta chronique ne me donne pas du tout envie dans le sens où je n’aime pas le surréalisme. Je pense que je le lirai en dernier celui-là.

  3. Ah oui quand même… En voyant le titre et la couverture, je pensais plutôt à un roman lyrique mais pas du tout x)
    Tu m’as bien donné envie de le lire en tout cas (t’es forte, je suis pas branchée livres français d’habitude) :P

  4. Je me balade souvent sur des blogs inconnus par curiosité et il arrive parfois que par voies navigables des voiliers croisent à l’horizon de ma mare mais ce n’est pas le but. Coin-coin !

  5. Pingback: #PLIB2019 : La fille qui tressait les nuages par Céline Chevet – Le monde d'Elhyandra

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  7. Pingback: Notre #PLIB2019 | Plumes de lune

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