
Auteur : Hannu Rajaniemi
Maison d’édition : ActuSF
Date de parution : juillet 2022
Résumé : Le deuil appartient au passé. Le meurtre est obsolète. Mourir n’est qu’un début. En 1938, la mort n’est plus crainte, mais exploitée. Depuis la découverte de l’au-delà, l’Empire britannique a étendu son emprise jusqu’en Summerland, un lieu uniquement peuplé de personnes récemment décédées. Cependant, la Grande-Bretagne n’est pas la seule à vouloir exercer une mainmise sur la vie après la mort. Les Soviétiques ont des espions en Summerland et disposent des moyens technologiques pour créer leur propre dieu. Lorsque Rachel White, agent du SIS, obtient des informations sur une taupe soviétique, elle donne l’alerte, mettant sa carrière en péril. L’espion en question a des amis haut placés, et elle va devoir agir en solo si elle veut le coincer. Mais comment attraper quelqu’un qui est déjà mort ?
hello les petits poulets ! Bien ou bien ? Merci à ActuSF pour l’envoi de ce service presse.
Bienvenue dans cette nouvelle chronique ! Aujourd’hui on cause uchronie avec Summerland. Merci à ActuSF pour ce service presse. C’était une lecture intéressante mais un peu complexe.
En ce qui concerne l’histoire, c’est pas très simple à expliquer, en tout cas, j’ai mis un petit moment à comprendre ce qui se passait (et je suis pas sûre d’avoir vraiment tout capté). On suit en parallèle deux personnages : d’un côté on a Rachel qui est une espionne à la solde de la couronne britannique et d’un autre on a (je sais plus son prénom) un agent double à la solde des communistes mais qui travaille pour les Anglais. Ca se complique vraiment quand Rachel devient elle aussi agente double et qu’il y a même des histoires d’agent triple mais je sais pas trop lol.
Pour contextualiser un peu plus parce qu’on parle quand même d’uchronie, on est fin des années 30, on ne fait pas du tout mention de la deuxième guerre mondiale ou des Allemands parce que l’ordre mondial a changé suite à une découverte pas piquée des hannetons : l’endroit où vont les âmes après la mort. C’est un peu comme une dimension parallèle où les morts peuvent vivre leur vie tranquilou. Il y a beaucoup de ponts avec le monde des vivants, d’ailleurs les deux travaillent et marchent en complémentarité. Genre il y a toute une section pour les espions morts (mais vivants) là où travaille notre chère Rachel. Même les dirigeants sont morts, ce qui est plus pratique pour eux.
Les vivants ont plus vraiment peur de mourir parce que s’ils ont un Ticket, ils rentrent dans Summerland et reviennent sous la forme d’ectoplasme (plus ou moins). S’ils ont pas de Ticket par contre, c’est la mort mort.
J’étais un peu perdue pendant la majeure partie de ma lecture parce que je comprenais pas grand chose : déjà le contexte politique j’ai eu un peu de mal, ensuite il y a beaucoup de personnages et puis ces histoires de morts et la technologie pour relier Summerland (la ville des morts) et le monde des vivants aidaient pas non plus.
Mais dans un sens, c’est aussi une vision très intéressante parce que je vous fais un petit résumé un peu nul mais tout est hyper pointu et réfléchi dans le bouquin (c’est juste qu’il faut être au taquet pour bien intégrer et moi j’ai tendance à pas être assez focus quoi). C’est une lecture assez dense.
Je pense que mon état d’esprit a fait que du coup, j’étais un peu détachée de la lecture, de l’histoire et même des personnages. Quand il leur arrive des trucs pas cool, ça ne me mettait pas en grand émoi. Le fait qu’on passe d’un personnage à un autre au fur-et-à-mesure des chapitres (voire même à l’intérieur d’un chapitre) n’a pas aidé aussi. J’aime pas énormément ce procédé narratif parce que ça coupe mon immersion et ça me fait sortir du roman.
L’histoire, est pourtant hyper intéressante et assez complexe. De plus, c’est un point de vue très original. J’ai beaucoup apprécié la postface qui m’a permis de mieux comprendre et d’avoir une meilleure vision globale du bouquin.
En vrai, je pense que j’étais peut-être pas dans les meilleures conditions pour l’apprécier parce que j’ai pas assez de concentration en ce moment quand je lis. Pour autant, je pense que c’est une histoire intéressante, surtout du point de vue de la mort et de Summerland et comment les personnes mortes sont intégrées au fonctionnement du monde vivant.
Kin