Chronique n°147 : Miss Pook et les enfants de la lune (T.1)

Miss Pook et les enfants de la lune

Fantastique, Jeunesse

Auteur : Bertrand Santini
Date de parution : 2017
Maison d’édition : Editions Grasset

Quatrième de couverture (attention, ça spoile !) : «Paris, 1907… Miss Pook est une sorcière. Sous l’apparence trompeuse et charmante d’une jeune fille anglaise, elle se fait embaucher comme gouvernante par une riche famille parisienne. Manipulatrice hors pair, Miss Pook a le projet diabolique d’enlever les enfants dont elle a la charge. Sa nouvelle victime se prénomme Elise et Miss Pook parvient à convaincre cette fillette de dix ans de quitter la terre pour vivre avec elle dans son chateau, sur la lune. Elise découvrira bientôt que la lune est une « résidence d’âmes » et fera la rencontre de personnages de légendes tels que le Sphinx, le Faune, un dragon ou des Vampires…»

Kikoo les petits choux à la crème ! Une amie (bisous à elle !) nous a prêté ce joli bouquin en début d’année, et ni une ni deux, on s’est empressée de le lire (même notre maman l’a lu, quelle famille de fifou) ! Et c’était une lecture pleine de bonnes surprises !

(Vous remarquerez au passage mon utilisation abusive des points d’exclamation).

Cette histoire dégage une impression très particulière, et le moins qu’on puisse dire c’est que l’expérience n’est pas commune. L’histoire fait très conte (mais spooky, le conte), et j’y ai aussi trouvé un petit quelque chose de Miyazaki.

L’ensemble est onirique et dantesque. D’autant plus que c’est intelligent, le ton satirique permet d’aborder des sujets plus profonds (comme la tolérance, l’écologie). Le fait est, que du coup, c’est un livre qui est sombre. Et même parfois, dur. La réalité et le fantastique se côtoient, et certains prises de conscience sont brutales.

C’est aussi ça qui est intéressant, y’a une sorte de parallélisme entre d’un côté, la magie et la féérie de l’histoire et de l’autre, un ton parfois très terre à terre (voir défaitiste) de l’intrigue. On n’épargne ni les personnages, ni le lecteur. Ce qui en fait, à mon avis, un très bon livre jeunesse (pour une fois qu’on prend pas les enfants pour des abrutis avec une salade à la place du cerveau). Y’a un message qui est fort et impactant. Cependant, comme il a un côté très sinistre et triste, c’est pas non plus la fête au village quand on le lit, quoi.

L’auteur a beaucoup d’imagination et met en scène des situations rocambolesques avec beaucoup de poésie et de talent. La narration est très agréable et pleine d’ironie.

En somme, qu’on aime ou qu’on aime pas, c’est un livre qui marque, pour ma part, j’ai hâte de lire la suite !

31 réflexions sur “Chronique n°147 : Miss Pook et les enfants de la lune (T.1)

  1. oh je ne connaissais pas du tout mais c’est typiquement le genre de romans jeunesse qui me plaisent. Pas niais, fantastiques presque oniriques – et un brin macabres
    Je vais essayer de le trouver en librairie pour voir si le style me plait ^^

  2. Rrroh déjà la couverture est sublime, huhu, je suis surprise que vous ayez pas plus parler du dragonnet dessus ^^
    Sinon, vous le vendez biiien, je note si je tombe dessus, je craquerai peut être =D

  3. J’aime beaucoup Bertrand Santini, j’espère que j’aurai l’occasion de découvrir ce titre à mon tour :)
    Chouette critique en tout cas, très complète, ça donne envie!

  4. J’ai tellement hésité à le prendre à Montreuil celui-là ! D’autant que l’auteur était présent et tout. Résultat : en rentrant j’ai eu des regrets, et je l’ai commandé pour la médiathèque ;D J’ai pas eu l’occasion d’en faire une chronique mais je partage complètement ton avis, et la comparaison avec Miyazaki est bien vue ma foi :)

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