Chronique n°236 : Kaléidoscope

Kaléïdoscope

Fantastique

Auteur : Marie Caillet
Date de parution : 2019
Maison d’édition : Castelmore

Quatrième de couverture (tome1) : Pour Naomi, adolescente timide et réservée, rien ne va plus : elle est obligée de déménager pour suivre sa mère et son copain à Dijon ! Au programme : maison délabrée, beau-père insupportable… et nouveau collège. Comment se refaire des amis quand on n’ose pas parler ? La vie perd toutes ses couleurs pour Naomi, jusqu’au jour où sa grand-mère lui offre un kaléidoscope peu ordinaire… Lorsqu’elle regarde à travers, la jeune fille voit des portes s’ouvrir sur des mondes inconnus et fabuleux, qui lui promettent des heures d’évasion. Arbres aux mille secrets, créatures cruelles et merveilleuses, nature changeante aux décors inconnus… 

Mais pourquoi (pourquoiiiiiiiii) les jurés du Plib ne l’ont-il pas sélectionné pour les 20 finalistes ???? Il est trop bien ce bouquin ! Nous l’avons adoré. L’histoire est tellement touchante et poétique, c’est trop joli et en même temps ça sonne tellement juste !

Bref, aujourd’hui vous avez eu droit à une intro en in medias res, j’espère que vous avez apprécié. On vous retrouve donc pour discuter d’un nouveau livre de la présélection du #plib2020 (je vous préviens, il va y en avoir une ribambelle qui va arriver bientôt, on a été au taquet ces derniers temps sur les lectures du plib hihi) écrit par Marie Caillet dont on aime beaucoup la bibliographie jusqu’ici. Et ce livre n’a pas fait exception à la règle ! Je pense même que c’est mon préféré de l’autrice jusqu’à présent ! (« et moi de même », dit Kin, dans le fond).

Dans un premier temps, je dois avouer que pourtant, la couverture ne m’emballait pas trop et pareil pour le résumé (« moi si je les trouve très bien », rajoute Kin, à qui on avait rien demandé). A vrai dire, je ne m’étais pas plus penchée sur ce livre, jusqu’à ce que je le vois dans les ebooks des jurés pour le plib. Là, par contre, je l’ai mis dans ma PAL. Et grand bien m’en a fait !

L’histoire est très touchante, ça aborde en douceur (ou moins) des thèmes profonds (harcèlement, différence, acceptation de soi, etc.), on suit une jeune fille qui peine à trouver sa place (et surtout celle qu’on lui impose pour rentrer dans la norme) au sein de sa famille comme de son école, et qui va se découvrir au fil du roman, grâce à un mystérieux objet, le fameux kaléidoscope du titre (il y avait beaucoup trop de virgules dans cette phrase lol).

Au final, le livre s’axe très peu sur le kaléidoscope mais plutôt sur l’héroïne et la façon dont elle l’utilise et ce qui va en découler au fur et à mesure de l’histoire. Et c’est franchement ça qui est intéressant. L’héroïne m’a particulièrement touchée, elle est très juste dans ses actions, dans son caractère et ça sonne vrai de ouf.

Le fantastique donne un côté onirique à la lecture, et au final, ça ressemble presque à un conte, c’est très joli à lireMais le truc que j’ai trouvé assez génial dans cette lecture, c’est surtout l’ambiguïté du fantastique. C’est un roman que tu peux prendre dans plusieurs sens, d’un point de vue métaphorique ou non. Du coup, il y a plusieurs facettes à la lecture (ce qui marche bien avec le concept du kaléidoscope, uhu) tu peux voir et interpréter ça différemment, selon comment tu te places par rapport à la lecture. C’est très bien fait, et carrément malin de la part de l’autrice, on aime, on approuve. Et du coup, c’était beau.

Bref, vous l’aurez compris, on a bien aimé (#euphémisme). C’était tip top moumoute. Go le lire tout le monde, et que ça saute !

Kara (et Kin un peu)

15 réflexions sur “Chronique n°236 : Kaléidoscope

  1. Je n’avais pas entendu parler de ce livre avant mais votre avis me donne envie de le lire, je vais essayer de l’emprunter quelque part ^^

  2. J’avais bien aimé, la plume de Marie Caillet est très chouette, mais j’ai été perturbée par la fin hyper abrupte x)
    On aurait qu’il manquait des chapitres à mon ebook ^^
    Contente que tu aies aimé en tout cas (et Kin dans le fond aussi) !♥

  3. J’aime de plus en plus le genre « fantastique », à cause de cette ambiguïté dont tu parles dans ta chronique :) En tout cas j’en avais jamais entendu parler ! Mais si j’étais tombée dessus en librairie, je pense que j’aurais craqué direct à cause de la couverture :o

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