Chronique 20 : Leïlan

Leïlan

 Leilan couverture

Fantasy

Auteur : Magali Ségura
Date de parution : 2011
Editeur : Edition France Loisir (Bragelonne)

Quatrième de couverture : « Il est un royaume mystérieux que l’on nomme Leilan, le pays des Illusions. Depuis qu’un drame affreux a frappé la famille royale, les frontières sont fermées et le peuple est opprimé par l’infâme duc Korta. Une rencontre pourrait tout changer : celle d’un jeune messager, Axel, et d’une fascinante jeune fille aux yeux bleus. Mais un secret entouré de sorcellerie les sépare et rend leur amour impossible. C’est alors que surgit un justicier insaisissable qui met les hommes du duc en échec. Qui est ce héros dont l’identité cachée est jalousement défendue ? Quelle est cette formidable compagnie qui partage ses exploits ? Sauront-ils contrer le destin tragique qui empêche l’espoir de renaître ? »

 

Le trimestre dernier, pour remplir mon quota de livre france loisir, j’ai fait l’acquisition de Leilan, (parce qu’il avait une jolie couverture). C’est fou comme la couverture peut presque plus impacter la volonté d’achat que le résumé du livre. Bref, la remarque était tout à fait pertinente, mais là n’est pas la question. Toujours est-il que je me suis gaiement penchée sur la lecture de cette trilogie, rassemblée pour l’occasion en un seul gros volume (plus de 1200 pages fines comme du papier calque !). J’avoue j’ai fait une petite pause au milieu. Je suis quelqu’un de raisonnable, tout de même.

Donc, le livre nous conte l’histoire de la libération d’un pays (Leilan) qui est sous le joug d’un vilain pas beau. En gros. Somme toute, une histoire classico-classique. Bon ne commençons pas à chipoter sur le concept, c’est la réalisation qui compte. Le style est très joli, voir poétique. C’est très agréable à parcourir et on se laisse facilement transporter dans l’histoire et dans l’univers magique et féérique de Leïlan.

Les personnages sont attachants, je les ai beaucoup aimé, mais, et c’est là que le bas blesse : tout est beaucoup trop blanc ou noir. Y’a pas de nuances, c’est très manichéen. Au final, même les personnages intéressants comme Jerry et les amalyses restent relativement sages, et ça va pas plus loin que ça. D’un côté c’est très bisounours. De l’autre, ça va aussi complètement avec le monde inventé par l’auteur, où la destinée a une valeur centrale. Donc personnellement je le vois plus comme un ressenti subjectif que comme une véritable critique.

En définitive, on se retrouve vite happé dans ce joli petit monde aux côté des nos héros, épris de justice et de liberté, et, si il n’y a pas vraiment de surprises quant à son déroulement, on se laisse tout de même volontiers emporter par ce joli roman, pleins de mystères et de douceur.

Chronique par Karasu

2 réflexions sur “Chronique 20 : Leïlan

  1. Oups, tu viens de me rappeler que je l’ai acheté il y a presque 2 ans avec France loisir aussi, mais il dort dans ma liseuse.
    Il va falloir que je m’y mette !

    Merci pour ta rubrique =)
    Et je suis totalement d’accord avec toi, le visuel y fait beaucoup ! (Souvent j’en oublie de lire le résumé ^^)

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