Chronique 23 : La couleur de l’aube

La couleur de l’aube

la couleur de l'aube

Fantasy

Auteur : Agnès Marot
Date de parution : avril 2014
Editeur : Armada

 

Quatrième de couverture : « Moi, Doha, le monde-nature, je protège les hommes depuis toujours. Mais je meurs. Les Villes ont accaparé mes protégés, elles les manipulent en influençant leurs émotions jusqu’à la folie. Tout n’est plus que haine, hypocrisie, jalousie, luxure et colère ; et moi, je ne peux rien faire, incapable d’atteindre le coeur des hommes. Des nuages recouvrent le ciel, chaque jour plus épais, volant mes couleurs pour ne laisser que celles des Villes : gris, marron, noir. Je n’ai plus de forces… Mon seul espoir réside en une jeune princesse, Alya. Elle pourrait résister, si seulement elle s’ouvrait à moi. Si seulement elle retrouvait l’espoir, pour le propager parmi les hommes. Le contact d’une main peut changer bien des choses. »

____

Point de licornes pour cette nouvelle chronique, mais un univers tout aussi enchanteur, celui de Doha et de La Couleur de l’Aube. Si vous nous suivez un peu, vous avez peut être déjà lu ma (plus ou moins) récente chronique sur De l’autre côté du mur, le premier roman publié d’Agnès que j’avais beaucoup aimé. Comme, en plus d’être talentueuse, Agnès est super gentille et qu’elle répond toujours à mes emails (plus ou moins intéréssés), ça me fait de très bonnes raisons de me plonger avec joie dans sa nouvelle parution.

Comme on pourrait s’y attendre, j’ai beaucoup aimé. L’écriture est toujours fluide et poétique, enchanteresse. L’histoire par contre, m’a, au final, moins emballée que celle de De l’autre côté du mur. En fait, elle est très centrée autour de l’histoire d’amour entre les personnages principaux et moi qui ne suis pas très romance, je ne l’ai pas trouvé assez subtile. En même temps, la Couleur de l’Aube, c’est une histoire d’amour. Mais j’ai trouvé ça un peu dommage, je trouve que l’histoire est originale et très jolie mais la romance entre les deux protagonistes m’a paru un peu trop lourde (c’est pas le meilleur adjectif mais j’en trouve pas d’autre là).

J’ai bien aimé les personnages, même s’ils m’ont courru sur le haricot à certains moments par leurs actions ou leur comportement. Je ne me suis pas vraiment identifiée à Alya même si je la trouve très touchante. J’ai eu plus de mal avec le protagoniste mâle dont j’ai oublié le nom que j’ai trouvé un peu flippant sur les bords.

Au final, c’est une jolie histoire pleine de poésie sur le monde, la nature, la corruption des hommes par les villes, mais surtout : l’amour. Je vous la conseille (biensûr). (Désolée, cette chronique est assez courte, j’ai trop attendu avant de l’écrire, ce qui fait qu’il y a certaines idées dont je voulais parler mais qui m’ont échappées depuis. Oupsi!)

 

Chronique par Kinoko

Laisser un commentaire