Chronique n°30 : Do Androids Dream of Electric Sheep?

Do Androids Dream of Electric Sheep?

couverture prince des nuages

Science-Fiction

Auteur : Philip K. Dick
Date de parution : 1976
Maison d’édition : Editions anglaise

Quatrième de couverture : « Sur terre, quelques temps après l’holocauste nucléaire : les espèces animales ont quasiment disparues et certains humains, dit « spéciaux », se sont mis à muter, voire à régresser. Rick Deckard est chasseur de prime. Il est chargé de démasquer et d’éliminer des Andys, des androïdes dont le séjour sur terre est illégal. Mais leur perfection est telle qu’il est quasiment impossible de les différencier des humains. Ils pourraient d’ailleurs être bien plus nombreux que prévu. Au point que Deckard finira par se demander s’il n’est pas lui-même une création artificielle dont les souvenirs auraient été implantés.Mais alors qu’est-ce qui différencie les humains des androïdes ? Peut-être cette capacité à utiliser la « boite à empathie », qui les plonge dans le corps perpétuellement meurtri de Wilbur Mercer. Mercer qui pourrait bien s’avérer être un usurpateur… »

Dans la série des classiques de SF, je vous parle aujourd’hui de « Do Androids Dream of Electric Sheep? », le roman à l’origine du non moins classique « Blade runner » de Ridley Scott. J’ai lu ce livre il y a quelques mois et dans sa version originale (ce qui veut dire que je n’ai pas tout compris) et le moins que l’on puisse dire c’est que je me fais une représentation du livre tout à fait différente de l’adaptation cinématographique. Donc les deux méritent qu’on les lise/regarde. Mais bref, parlons du livre.

Déjà, le titre est hyper poétique. Rien qu’à sa lecture on se dit que ça va être du lourd. Le roman en lui-même est assez court, on rentre rapidement dans l’histoire. L’auteur a su créer une ambiance très prenante et aussi tout à fait dérangeante (grâce notamment à son style très sarcastique et à son humour noir, qu’on adore, cela dit en passant) qui fait qu’au fur et à mesure on en vient à se poser les mêmes questions métaphysiques (ou moins) que Rick. C’est pas juste une histoire, on se rend compte que y’a tout un tas de considérations derrière. Et c’est franchement intéressant de suivre du coup l’évolution du personnage et de ses doutes. Les personnages des Androids sont aussi très profonds et reprennent le thème de l’éternel questionnement de la frontière entre humain et machine.

J’ai beaucoup aimé la terre du futur dépeinte dans ce livre, l’exode sur Mars, la boîte à empathie, et particulièrement la relation que les hommes ont avec les rares animaux vivants qui mène du coup à celle qu’ils ont avec les animaux électriques … ah, on en fait plus de la SF comme ça ! (okay, j’emphase un peu mais bon, tout de même !).

En somme, un livre qui vaut le coup d’être lu ! je vous le conseille grandement !

 Chronique by Kara

6 réflexions sur “Chronique n°30 : Do Androids Dream of Electric Sheep?

  1. Je ne connaissais pas dut tout :) Je ne suis pas une fan du genre, mais si c’est un classique du genre (et vu la critique élogieuse), je ferai peut-être un petit effort :) Le thème m’intéresse !! Bisouus :)

  2. Je suis toujours un peu hésitante avec la SF, j’en ai souvent beaucoup et je les lis avec plaisir mais j’avoue que ce n’est pas mon genre de prédilection. Mais contente de voir que celui ci était vraiment bien fait.

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