Chronique n°41 : The school for good and evil / L’école du bien et du mal

The school for good and evil / L’école du bien et du mal

The school for good and evil

Fantasy
Auteur : Soman Chainani
Date de parution : 2013
Maison d’édition : Harper Collins (version anglaise)

Quatrième de couverture : « Kidnappées par une sombre nuit d’orage, Sophie et Agatha intègrent l’école du bien et du mal… Un lieu très spécial, où on forme les personnages de contes de fées. Pantoufles de verre et chevelure blonde soyeuse, Sophie est sûre de devenir princesse. Tandis qu’Agatha, cynique et solitaire, toute de noir vêtue, se voit déjà en sorcière. Pourtant, rien ne se passe comme prévu… Et si l’erreur de casting révélait leur vraie nature ? »

Ce livre me faisait envie depuis un petit moment déjà, et j’ai profité d’un séjour à Londres pour me le procurer.

Bien sur je ne l’ai lu que trois mois après. Normal. J’ai toujours envie d’un livre sur le moment et finalement je ne m’y mets que mille ans plus tard. Bref.

Donc, c’était une lecture plutôt sympathique. C’est pas non plus le livre de l’année hein. Ni du mois. Mais bon, ça se lit quand même.

Le thème du conte, c’est un peu vu et revu alors je voulais voir si ce livre arrivait à tirer son épingle du jeu. Je me suis franchement tatée durant toute ma lecture en me disant que finalement, la fin finirait par trancher. Et c’est moins pire que ce que à quoi je pouvais m’attendre (bien qu’un peu WTF tout de même). Mais ça aurait pu être mieux. L’ensemble du roman est très catalogué et stéréotypé vu qu’il s’axe sur un point de vue manichéen (bah je suppose que c’est le principe donc pour une fois je ne vais pas en faire un flan). Toutefois, des situations m’ont beaucoup gênées, notamment du fait que les personnages sont manipulés pour qu’ils rentrent dans des cases « méchants » et « gentils ». Après c’est le principe du livre qui se base autour de ces stéréotypes, mais pour le coup il manque quand même de la nuance, parce que ça en devient incohérent sur les bords (ah mince, j’avais dit que j’en ferai pas un flan). Du coup ça le rend tout de même hyper prévisible. Ce qui est parfois gênant dans la lecture, et qui fait qu’on s’ennuie un peu à certains passages.

En plus le livre est relativement long (en terme de pages j’entends) et ça se ressent dans l’histoire, il y a de grosses pertes de rythme, des moments où t’as l’impression de faire trois pas en arrière pour mieux répéter la même chose ou mettre en place des situations cataloguées. A mon avis des passages auraient tout à fait pu être raccourcis ou occultés, ça aurait rendu la lecture un peu moins rébarbative.

Ensuite, je trouve ça dommage que le concept du conte ne soit pas poussé à son extrême ( par exemple dans le style d’écriture et tout) et on retombe assez rapidement sur une histoire banale. Par contre, côté positif, il y a de belles (mais petites) illustrations à chaque nouveau chapitre, et ça c’est cool !

Je dois avouer que je viens de découvrir (en me renseignant pour faire cet article) que en fait c’est une trilogie. Je pensais pas du tout, j’aime bien comment il se termine, je trouve qu’il se suffit à lui-même. Et puis franchement je vois pas trop comment faire évoluer l’histoire, c’est déjà un peu longuet alors la faire durer sur deux autres livres… Je ne songe en tout cas pas à lire la suite.

En bref, sympa mais sans plus. Pour les amateurs du genre.

Kara

7 réflexions sur “Chronique n°41 : The school for good and evil / L’école du bien et du mal

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