Chronique n°82 : The Ones

The Ones

the ones

Dystopie, YA

Auteur : Daniel Sweren-Becker
Date de parution : octobre 2016
Maison d’édition : Hugo New Way

Quatrième de couverture : « Cody a toujours été fière d’appartenir aux Ones. Son copain James et elle font partie du 1 % de chanceux sélectionnés par le gouvernement pour être modifiés génétiquement à la naissance. Aujourd’hui, les Ones excellent en tout : ils sont beaux, talentueux, intelligents, sportifs… Mais pour certains, c’est une injustice. Et le mouvement Equality profite allègrement de la jalousie et de la peur montante au sein de la société, pour gagner des voix et imposer son parti. Le gouvernement américain montre alors sa face la plus sombre et les Ones deviennent illégaux. Alors que la frontière entre bien et mal se brouille, Cody rejoint un groupe de radicaux qui ont bien l’intention de préparer la révolte. Et James commence à se demander jusqu’où Cody pourrait aller pour la cause… »

C’est grâce à notre Mélulu d’amour qu’on a pu accueillir ce joli livre dans nos étagères. Coeur sur toi, mon petit chat.

The Ones c’est la nouvelle dystopie de Hugo New Way et on en parle un peu partout en ce moment. J’avais pas beaucoup d’appréhensions parce que Mélulu m’avait dit que j’allais aimer, je lui faisais confiance héhé. Et sans trop de surprise, j’ai effectivement apprécié cette lecture !

Dans The Ones, les dirigeants veulent rendre la société juste et équitable pour tous. Enfin surtout pour eux. Les adultes. Car sous leur impulsion, les nouvelles générations possèdent des humains génétiquement modifiés (on appelle ça le progrès (sans l’éthique)). C’est pas des trucs de ouf genre Jean Grey ou Charles Xavier, mais ça leur permet d’être plus beaux, plus forts, plus efficaces. Et les vieilles générations voient cela comme une menace et se mordent les doigts d’avoir joué avec l’ADN de leurs rejetons. Du coup, elles mettent des mesures en place pour que les Ones (les modifiés) retombent au même niveau que le reste du monde. (En gros et en oubliant que ce sont aussi des humains au passage).

Au début de ma lecture, j’étais en mode : genre mais c’est pas crédible tout ça, ça se passerait jamais comme ça en vrai ! Et après Trump a été élu aux Etats Unis. Ça remet les choses en perspectives. J’ai aussi fait un gros parallèle avec notre Histoire (ségrégation raciale, xénophobie, tout ça tout ça). C’est ça au final qui fait peur, c’est que c’est pas si éloigné de nous.

Bon après c’est pas un thème très original et la plupart des dystopies tapent aussi sur le rejet de la différence mais le traitement est un peu différent car on est dans la mise en place des mesures et l’escalade de la haine. Le système s’instaure.

Parlons un peu des personnages, j’ai beaucoup apprécié James. Il est réfléchi tandis que Cody est bien plus impulsive et calcule pas forcément les conséquences de ses actes. Du coup, James m’a plus parlé, j’aime moins les héros qui foncent dans le tas que ceux qui pèsent le pour et le contre avant de faire (potentiellement) n’importe quoi.

J’ai pas aimé Kai, je le trouve trop extrême, tout comme son organisation. Je cautionne pas du tout cette façon de répondre à la violence par, bin… la violence. Et ça m’a un peu dérangé que les « gentils » soient des sortes de terroristes. Je suis pour les nuances, certes, mais faut pas abuser non plus. Pour moi ça décrédibilise leur action. Dans ma tête, il y avait des méchants et des très méchants. Et James ♥.

Le livre se lit rapidement, c’est un bon page-turner avec des cliffhangers à la fin de chaque chapitre. Je déplore le fait qu’il n’y ait marqué nulle part qu‘il fasse partie d’une série.  À la fin, j’étais là : mais ça se finit vraiment comme ça ? Ils se paient notre tronche ? Ou alors il y a plusieurs tomes ? Mais c’est écrit nulle part ? Ils se paient notre tronche ? Voilà. Lol.

Pour résumé, j’ai beaucoup aimé ce premier tome même si le côté extrême des Ones m’a un peu choquée. C’est un livre qui fait réfléchir sur la société actuelle parce qu’au final elle est pas si éloignée de celle de Cody et James…

~ Kin

22 réflexions sur “Chronique n°82 : The Ones

  1. Coeur d’amour ma Juju ! Je suis contente que tu aies aimé ce livre :) Moi je trouve en effet que l’histoire n’est pas si éloignée de nous que ça, comme tu le dis justement… Et j’ai aimé les nuances, c’est vrai que le groupe est assez extrémiste mais ça reflète plutôt bien notre réalité actuelle finalement. Gros bisous !

  2. J’ai gagné ce livre lors d’un concours. Je n’ai pas encore eu le temps de me plonger dedans (phobos 3 oblige!^^) mais j’ai hate de le commencer car il me tente beaucoup. J’espère l’aimer autant que toi ! ;) Bises – Amélie

    • Ouaip complètement! Apres à voir comment l’auteur va le développer par la suite mais c’est un côté qui m’a un peu dérangé. M’enfin c’est peut-être voulu aussi.
      Merci pour ton commentaire !
      Kin

  3. Haha :) j’ai bien aimé la petite référence à Trump. Ce retournement de situation montre que tout est possible, même dans notre monde actuel !
    Je ne sais pas vraiment si je lirai cette histoire, elle ne m’attire pas trop pour le moment. Il y a tellement de dystopies actuellement que j’en fais parfois des overdoses.

  4. Pingback: Mon vide grenier livresque : Une dystopie avec une guerre entre deux clans (18/10/17) – Les pages qui tournent

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