Chronique n°220 : Un dragon poète dans une cité de livres

La Cité des livres qui rêvent

Fantasy

Auteur : Walter Moers
Date de parution : 2003
Maison d’édition : Panama

Quatrième de couverture : « Ici commence l’histoire. Elle raconte comment je suis entré en possession du Livre sanglant, comment j’ai atteint l’Orm. Cette histoire n’est pas destinée aux lecteurs au cuir tendre et aux nerfs fragiles – à qui je recommande d’emblée de reposer cet ouvrage. (…) Oui, je parle d’un pays où la lecture peut rendre fou. Où les livres risquent de blesser, d’empoisonner, et même de tuer. Seul celui qui est prêt à accepter de me lire, de mettre sa vie en jeu pour avoir sa part de mon histoire doit me suivre jusqu’au prochain paragraphe. (…) Mais ne perdons pas plus de temps et entamons notre périple. Car il s’agit bien d’un voyage qui nous mènera à Bouquinbourg, la Cité des livres qui rêvent. »

Coucou ! Ceci n’est pas tout à fait une chronique (même si ça en a tout l’air). Je vais vous parler d’un bouquin que j’ai lu il y a un petit moment déjà (au moins cent dix ans), comme ça, parce que je l’aime et que j’en ai envie. Bon, en vérité, cet article est en brouillon depuis tout autant de temps, mais tout le monde sait que les chroniques c’est comme les vins, il faut les faire maturer un peu en cave avant de les déguster.

Je vous présente donc La Cité des livres qui rêvent de Walter Moers. Je pense que beaucoup le connaissent déjà, c’est quand même un petit classique maintenant. C’est un livre qui m’avait été conseillé par des coupains, comme quoi, des fois ça sert d’avoir des amis.

Pourquoi donc ce livre est-il si bien qu’il faille absolument le lire ? Déjà parce qu’il parle de livres, mais on y reviendra. Ensuite, le personnage principal est un dragon (oui, un dragon !), il est poète (oui, un dragon poète !) et quitte la citadelle des dragons pour partir à la recherche d’un écrivain ultime que connaissait son mentor (un autre dragon poète tout à fait respectable) (et j’ai pas de chute rigolote là, désolée).

Alors, je vous vois venir ça a l’air perché comme ça, mais c’est pas un livre contemplatif un peu gnangnan avec une pseudo portée philosophique, c’est un véritable bouquin d’aventures. Il y a beaucoup d‘humour, il y a plein de figures de styles et c’est tout à fait absurde. Tout ce que j’aime donc ! Bon, des fois, il y a des grosses descriptions ou des passages qui m’ont moins passionnée mais j’en garde un très bon souvenir. Genre que tu te dis : roh mais c’était génial quand même, j’y relirai bien (et tu le fais pas).

Il fait aussi partie des livres qui me font aimer la lecture et les écrivains. Tout est original dedans, de la façon de narrer au fond de l’histoire et même aux illustrations. C’est avec ce genre d’ouvrages que je me dis qu’il reste encore des auteurs pour nous conter des histoires qui ne l’ont jamais été. Et ça fait du bien.

Et puis, en plus le sujet de l’histoire c’est la lecture, l’écriture et les livres. Une intrigue qui tourne autour des livres quoi (je crois qu’on commence à comprendre). Et puis quand le thème de base c’est l’imagination, ça ouvre quand même un fort champ des possibles. ET PUIS LA COUV EST FANTASTIQUE n’est-ce-pas ?! (paragraphe sponsorisé par la ligue des « et puis » tmtc)

Tout ça pour dire que j’adore ce bouquin et que je le conseille à tout le monde.

En bonus, les coulisses de la photo.

~Kin

29 réflexions sur “Chronique n°220 : Un dragon poète dans une cité de livres

  1. « Les chroniques c’est comme les vins, il faut les faire maturer un peu en cave avant de les déguster. » – J’ai envie de dire : AMEEEEEN ! aha
    J’avais lu ce bouquin vers Noël 2018 (y a pas si longtemps tu vois, même si c’est un mini classique) et j’avais adoré ! Effectivement il y a quelques longueurs mais l’inventivité de l’auteur fait le reste. Après avoir fini ce bouquin j’avais envie de dévorer tous les bouquins qui me tombaient sous la main :3

  2. ça a l’air d’être une chouette lecture !! Je ne connaissais pas cette lecture et pourtant j’adore tous les romans qui parlent de dragon. Si celui-ci est poète en plus, je me dois de rajouter ce bouquin à ma wishlist ^^
    Et si les chroniques sont comme le vin, j’ai de sacrés crus dans mes brouillons ahahah

  3. Oh mon dieu….je crois que je l’ai lu mais ça remonte !

    J’ai ris avec ton explication…une chronique ça se bonifie comme le vin…chez moi ça à le temps de passer au vinaigre ! :D
    Sinon l’envers du décors, c’est pas mal non plus !

  4. Haaan mais Coline me l’a fortement conseillé de ouf il y a pas plus tard qu’il y a pas longtemps !
    Du coup j’ai doublement envie de le liiiiire !
    Et j’ai beaucoup ta métaphore bon vin/chronique ! En tous cas, celle là elle était top ♥

  5. Ce livre ! J’ai envie de le lire depuis trois siècles au moins ! C’est malin, j’ai envie de courir en librairie pour corriger ça ! (ouf, on est dimanche soir, il y a peu de chance que je puisse trouve une librairie ouverte où vider mon compte !)
    (Suis pas originale, mais j’ai aussi adoré ta petite comparaison ! J’ai des chroniques qui maturent depuis six ans, mais celles-là, je n’oserai jamais les servir !)

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