Chronique n°253 : Calame

Calame

Fantasy

Auteur : Paul Beorn
Date de parution : mars 2020 (poche)
Maison d’édition : Bragelonne

Quatrième de couverture (Tome 1) : Après un an de guerre civile au royaume de Westalie, une rébellion est écrasée dans le sang au cours de l’assaut contre la capitale. Son chef légendaire, Darran Dahl, est tué dans un affrontement avec le roi lui-même et ses partisans sont jetés au cachot. D’Arterac, célèbre légendier, vient trouver la jeune Maura, la première lieutenante de Darran Dahl, et lui propose un marché : la suspension de son exécution en échange de la véritable histoire du chef rebelle, ce mystérieux guerrier aux origines obscures, aux intuitions géniales, que l’on prétendait indestructible.

Coucou ! Aujourd’hui on parle de Calame, un roman qui me faisait envie depuis sa sortie en grand format parce que beaucoup de gens en disait du bien. Et ils avaient fort raison, c’était tout à fait génial ! Pour l’occasion, j’ai invitée Maybe pour la photo mais j’ai oublié de la décrotter. Ca l’empêche pas d’être mignonne comme tout, n’est-ce pas ? Je la remercie donc d’avoir pris la pose et également Bragelonne et les Ladies de l’édition pour l’envoi !

On est ici dans un roman de fantasy assez classique, c’est un univers médiéval dont la reine a été renversée il y a une dizaine d’année par le nouveau roi Lumière. Celui-ci a chamboulé toutes les lois du royaume et maintenant, les femmes sont considérées comme des objets, des « sans âme ». On suit l’histoire du conteur royal, chargé d’écrire celle des héros de la résistance (contre le roi), emprisonnés après une dernière bataille, pour montrer leur vices et ternir leur image auprès de l’opinion général. La témoin principale, c’est Maura, une jeune sorcière qui raconte donc son histoire et celle de ses petits copains les rebelles.

Il y a donc deux temporalités : le présent où on se concentre sur le conteur royal et notre Maura prisonnière mais surtout le passé avec le récit de Maura et de temps en temps d’autres prisonniers. C’est d’ailleurs cette deuxième temporalité qui l’emporte largement sur la première, on a finalement assez peu de moments dans le présent.

J’ai adoré l’écriture, l’histoire, les personnages, en particulier Maura (j’ai moins compris et apprécié Darran). Même si on est dans un univers classique, je trouve que les intrigues sont amenées avec brio et que l’histoire est originale (même si on suit une trame assez conventionnelle). En particulier la raison qui pousse notre troupe à partir à l’aventure. J’applaudis aussi le système de magie et du calame (chut, je ne spoile pas).

Je redoute souvent les stéréotype dans ce genre (de sexes, de personnages, dans l’intrigue…), là, des fois j’avais l’impression qu’on se dirigeait droit dedans et puis bim, en fait non. Du coup, c’était grave chouette et j’ai arrêté d’être méfiante vis-à-vis de ça assez rapidement (oui j’en suis presque à tenir des comptes et bin là pas besoin, joie !).

J’ai beaucoup aimé la représentation des femmes dans ce bouquin. Au départ on est dans un reinaume où les hommes et les femmes sont plus au moins égales et égaux et puis dès qu’on change de régime, ça se détériore et les femmes deviennent carrément des esclaves sans droit, les pures propriétés de leur mari ou tuteur. Au final, c’est vraiment le cœur de l’intrigue, la lutte pour leurs droits et je pensais pas du tout trouver ça en commençant le bouquin. En plus, j’ai trouvé que les réflexions étaient pertinentes et que c’était très bien fait, de façon tout à fait intelligente, sans tomber dans un pendant ou un autre (j’ai une légère réserve sur le gang des panthères cependant).

Pour ajouter une minuscule ombre au tableau, j’ai déploré un peu la double temporalité. Je préfère toujours quand il n’y en a qu’une seule parce que forcément, quelqu’un qui raconte des événements passés et bin il spoile, déjà, lui on sait qu’il est pas mort lol. Et puis j’aime pas quand ça change de temporalité parce que ça coupe l’action et ça me fruste horriblement (dramaqueen). Enfin, bref, si je dis ça, c’est juste pour trouver un petit truc sur lequel chipoter !

En résumé, je suis très heureuse de ma lecture parce que je l’ai adoré ! Et je vous la conseille vivement ! J’attends maintenant la suiiiiiiiiiiiiite, viiiiiiiiiiite !

Kin

23 réflexions sur “Chronique n°253 : Calame

  1. Bon, je passe quand même mon tour cette fois-ci ! La double temporalité et la représentation des femmes qui se détériore… C’est pas très funny-funny ! :( Je vais le mettre de côté, mais ce ne sera pas pour tout de suite !

    (comment qu’il/elle s’appelle la petite (c’est tout relatif, héhé) boule de poils sur la photo ? ♥ Superbe nez à bisous !!!)

    • Rooooooh :(
      Justement la représentation des femmes est vraiment tip top dedans et le roman est tout à fait féministe (dans le bon sens) !
      C’est Maybe sur la photo, elle est IMMEEEEENSE, et c’est la copine de pré de la jument dont je m’occupe :D
      Merci de ton passage =D

  2. Oh bah je prends note du coup ! Je ne l’ai pas demandé en SP celui-là (alors que j’ai détesté le Guerrier des Altai à cause de sa représentation des femmes x))

  3. Ce livre me fait envie depuis sa sortie !!! ❤❤❤😍 La beauté de sa couverture grand format n’y est pas étrangère.
    En plus, Paul Beorn en avait parlé lors d’une table ronde et je l’avais directement mise dans ma wish list. Ta chronique ne fait que renforcer mon envie de le lire.
    Je ne savais pas du tout que ça abordait le féminisme. Un élément supplémentaire pour me faire craquer !

    Quand tu parles des panthères, j’ai une image trop drôle (et interdite aux moins de 18ans) qui me vient en tête XD

  4. Pingback: [Chronique] Calame, de Paul Beorn – Sometimes a book

Laisser un commentaire