Chronique 18 : De l’autre côté du mur

De l’autre côté du mur

De l'autre côté du mur

Dystopie

Auteur : Agnès Marot
Date de parution : septembre 2013
Editeur : Le Chat Noir

Quatrième de couverture : « Pour Sibel qui se consacre entièrement à la danse, le quotidien est un perpétuel ballet. Pourtant, tout bascule le jour où son lien à l’Art est coupé : on l’isole de ses sœurs, on lui refuse l’existence qu’elle aime tant dans cette communauté composée exclusivement de femmes. En tâtonnant pour retrouver tout ce qu’elle a perdu, elle entend des rumeurs, découvre des secrets propres à bouleverser sa conception du monde. Mais alors, si la vie n’est qu’un immense théâtre, pour qui Sibel danse-t-elle ? Et surtout, que se trame-t-il en coulisse ?
Peut-être cet étranger au sourire narquois qui se définit comme un « homme » et ne lui parle que de Science pourra-t-il lui apporter des réponses. L’aidera-t-il à franchir l’enceinte qui délimite l’univers qu’elle a toujours connu ? Découvrez le mystère qui se cache là-bas, de l’autre côté du mur… »

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 Aujourd’hui je vous présente De l’autre côté du mur, un joli roman dystopique sensible et poétique. J’ai acheté ce roman au Salon du Fantastique de Paris, j’avais échangé quelques emails avec Agnès et du coup, j’étais curieuse de voir ses écrits (enfin de les lire plutôt). C’était aussi l’occasion pour moi de faire mes premiers pas chez le Chat Noir, une maison d’édition que j’apprécie mais dont je n’avais toujours pas lu un livre.

Un premier contact réussi puisque l’univers de Sybel m’a enchanté ! L’histoire est très originale, ça fait du bien de sortir des sentiers battus ! Peut-être que c’est parce que je sors de grosses lectures assez lourdes en descriptions (A Feast For Crows, La Dernière Terre) mais j’ai trouvé que le rythme était un peu trop rapide au départ. On s’attarde pas assez sur les évènements, sur les descriptions. M’enfin, ça participe aussi à la fraîcheur du roman. Les mots coulent comme un petit ruisseau dans une jolie forêt, c’est envoutant ! (oui, bon, moi c’est sûr, niveau poésie, c’est pas la même chose).

Les personnages sont très touchants, tous autant qu’ils sont. Personnellement, je voyais la tête du lion de Narnia à chaque apparition d’Aslan et j’avais envie d’y faire des câlins parce qu’Aslan il a l’air tout doux. J’ai apprécié l’explication d’Agnès à la fin, qui nous informe que ce n’est pas une référence à C.S. Lewis mais que le mot lui-même, en turc, désigne l’animal. Ceci explique celà.

Aslan

It’s so fluffly I’m gonna diiiiie !

 Quant à la plume, et bien j’en ai déjà parlé, c’est chantant et rafraichissant. C’est un très bon moment de lecture, qui laisse comme un goût de coucher de soleil, d’odeur de pluie en été, de vent d’hiver quand on ouvre les volets le matin sur la campagne immaculée, enfin bon, vous m’avez comprite, ce livre, il envoie du pâté.

Chronique par Kinoko

9 réflexions sur “Chronique 18 : De l’autre côté du mur

  1. J’aime beaucoup cette maison d’édition aussi! Récemment j’ai lu et adoré Amulettes de Véronique Ajarrag et j’ai un roman de Mathieu Guibé à lire dans ma PAL! =)

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  4. J’ai découvert Les éditions du Chat noir il n’y a pas longtemps et beaucoup de leurs titres me font très envie. Celui-là est un de ceux qui ont retenu mon attention. Bien que je redoute le fait, comme tu l’as souligné, qu’il y ai peu de descriptions (je n’y peux rien je suis une fan inconditionnelle des descriptions x)), je me laisserai bien tenter !

    • C’est un livre que j’aime beaucoup celui-là, je ne peux que te le conseiller <3 après c'est relatif au style d'écriture d'Agnès Marot mais si t'aimes bien les ambiances poétiques (et les dystopies), fonce :)
      Kin

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