Chronique n°77 : Comme l’Obsidienne

Comme l’Obsidienne

couvertureFantasy, dystopie

Auteur : V.I. Prates
Date de parution : avril 2016
Maison d’édition : Rebelle

Quatrième de couverture : « Je ne suis personne.  Juste une âme perdue qui se réveille au milieu de nulle part, sans souvenirs, sans nom et sans passé. La seule chose qui me relie au monde, c’est ce signe d’appartenance à la cité d’Héraklion. Une cité parfaite où le vice, le mensonge, le crime n’existent pas et où les étrangers ne sont pas admis. La question qui m’obsède à présent, c’est pourquoi j’en ai été bannie ? J’ai besoin de connaître la vérité sur mon histoire, ainsi que sur mes actes. Et pour cela, je n’ai qu’une solution : me soumettre aux sept épreuves qui sont imposées à quiconque souhaite pénétrer dans la cité.Un pari risqué. Un pari mortel. Si je réussis, je serai à nouveau admise parmi eux, au risque d’être reconnue. Si j’échoue, j’en mourrai.»

Ce roman marque mon retour dans la sphère Rebelle (oui ça faisait longtemps que j’en avais pas chroniqué sur le blog). Et je suis très contente de reprendre les vieilles habitudes avec Comme l’Obsidienne car je l’ai beaucoup apprécié !

Il s’agit d’un mélange de genre entre la fantasy et la dystopie et c’est en cela que réside la grande force du bouquin : cela apporte de la fraîcheur aux deux genres et beaucoup d’originalité à l’histoire. On est dans un univers assez typique de la fantasy, plutôt médiéval mais l’héroïne cherche à rejoindre Héraklion (non pas celle de la Crête), une « cité parfaite » (vous la voyez la dystopie se profiler là ?).

Le roman est un one-shot (ce qui est également appréciable). Fallon, notre héroïne va donc tout faire pour passer les épreuves et entrer dans la fameuse cité. L’angle adopté est sympathique et diffère des autres livres du genre : on essaye pas de sortir du système mais d’y entrer. Le reste de l’histoire ne déborde pas non plus d’originalité mais est maîtrisée et très bien ficelé donc c’est très agréable à lire.

J’ai beaucoup aimé Fallon et son combat pour retrouver sa mémoire perdue. Je trouve qu’elle agit censément, elle se pose tout un tas de question, ne se laisse pas abattre par les événements, au contraire, c’est une héroïne forte. Elle est très attachante. Les autres personnages sont bien développés, nuancés et le mystère plane jusqu’à la fin sur certaines de leurs intentions.

Le roman est très bien écrit, j’ai juste déploré (un peu) la romance trop prévisible et mielleuse pour moi mais elle ne joue pas un grand rôle dans l’histoire donc c’était pas trop gênant. L’auteur laisse également des portes ouvertes sur pas mal de choses et je trouve ça chouette.

En somme, un roman que j’ai beaucoup aimé et que je conseille parce qu’il change un peu des dystopies classiques, qu’il n’y a qu’un tome et que Fallon est trop cool !

~Kin

12 réflexions sur “Chronique n°77 : Comme l’Obsidienne

  1. J’avoue que c’est assez original à première vue ! Généralement, dans les dystopies, le ou les héros cherche(nt) à fuir ou à faire tomber ce qui a été construit. C’est plutôt pas mal de changer l’une des caractéristiques de ce genre :) Merci pour la découverte en tout cas !

  2. Je découvre votre blog et je le trouve vraiment très chouette !! :) Ta chronique me donne bien envie de découvrir ce roman, d’autant plus qu’il n’y a qu’un tome (ce qui fera du bien à ma bibliothèque remplie de saga ^^)
    Victoire

  3. Hé, voilà un roman qui pourrait bien me plaire je crois ! Le mélange dystopie/fantasy semble assez prometteur. J’avoue aussi que tu m’as eue à « one shot » x) Je commence à être fatiguée des séries à rallonge parfois.

    Merci pour la découverte !

  4. Pingback: Chronique n°96 : Terre d’Ombre | Plumes de lune

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