Chronique n°117 : Tellucidar

Tellucidar


YA, science-fiction

Auteur : Jean-Luc Marcastel
Date de parution : 2016-2017
Maison d’édition : Scrineouille

Quatrième de couverture : « Et si le monde, notre monde, n’était pas comme nous le croyons… C’est ce que va découvrir Lucas, un jeune homme de 15 ans dont le père, géologue, a disparu en sondant une grotte pour le compte de la Tellcorp, la société qui, depuis, révolutionne le monde grâce au Tellurium, un minerai miracle… Mais d’où provient le Tellurium ? La Tellcorp dit-elle toute la vérité ? Ne cache-t-elle pas un formidable secret ? »

Hello, hello, aujourd’hui on bat la campagne Auvergnate avec la saga Tellucidar ! Merci à Scrineo pour l’envoi du deuxième tome. J’avais acheté le premier chez un bouquiniste, dans la capitale française des volcans, du fromage et du rugby (#ClermontFerrand).

Comme cette intro peut le présager, je suis tout à fait chauvine. J’adore ma région et j’adore quand elle est mise en scène. L’action de Tellucidar se passe dans le Cantal, à Vic-sur-Cère (enfin pour commencer, parce que ça se passe aussi dessous). Mais en plus, on y retrouve des Dino à plumes rigolos, une princesse Leïa blonde et un voyage au centre de la Terre. GÉNIAL.

J’ai donc, (et vous vous en doutez) plutôt apprécié ma lecture ! J’ai trouvé l’histoire très prenante et j’ai beaucoup aimé les mélanges d’influences. J’ai trouvé l’univers dépeint très chouette. Il prend place dans un présent alternatif où une nouvelle énergie propre a été découverte dans un autre monde : celui à l’intérieur de la croûte terrestre (où il y a des Dinos et des pouvoirs magiques).

J’ai apprécié les personnages, malgré leur caractère très stéréotypé, ils sont plutôt attachants et bien développés. L’histoire est assez classique mais reste très agréable à suivre, avec des péripéties et rebondissements. Bon le deuxième tome m’a moins surprise, le scénario est pas franchement original et on sait à peu près où ça va nous mener. Et puis l’histoire d’amour quoi.

Le fait que ça se passe en Auvergne, qu’un des héros soit correspondant pour le journal dans lequel je travaille et qu’ils aiment beaucoup le fromage a certainement ajouté du poids dans la balance côté « pour ». Uhuhuh.

En Auvergne, on sait faire des slogans de ouf

Du coup, il y a quand même quelques détails qui m’ont chiffonnés. Déjà, le côté hyper sexualisée de l’héroïne (qui est par ailleurs, la seule présence féminine… mouais, ça ne passe plus pour moi ce genre de chose). Merci, mais non merci.

Les descriptions et adjectifs qui accompagnent les personnages sont également toujours les mêmes. Et lire quinze fois, à chaque fois qu’ils sont évoqués, que Kshaan ressemble à un Dino dandy et est comique sans le faire exprès ou que Koré a un corps de Diane et un visage d’ange, ça m’ennuie.

Et puis certaines incohérences m’ont titillées, du genre que Lucas, le héros, se souvient très bien de quand il avait quatre ans. Ou que Koré, si on fait les calculs a en fait 13 ans. (si si, c’est bien la meuf sur la couv’, souvenez-vous, il y en a qu’une). Mouais, ça me laisse perplexe tout ça.

Mon ressenti final reste plutôt positif même si j’ai trouvé pas mal de défauts dans ces deux tomes. Dommage parce que l’univers est chouette et que les talents de conteur de l’auteur sont incontestables.

Koré retrouve sa terre du milieu !

~Kin

25 réflexions sur “Chronique n°117 : Tellucidar

  1. « certaines incohérences m’ont titillées, du genre que Lucas, le héros, se souvient très bien de quand il avait quatre ans »
    Ca par contre c’est typiquement le genre de choses qui vont dépendre d’une personne à l’autre, moi je me rappelle de souvenirs de mes 4 ans avec plus d’intensité que la majorité de mes souvenirs de 6-8 ans x)

    Sinon sympa la critique, ça me fait un peu penser au monde perdu (la série) mais dans le Cantal haha x)
    Pour le coup de l’héroïne qui à 13 ans ouais c’est chaud, mais G.R.R Martin avait fait la même chose pour Daenerys dans Game of Thrones qui avait que 13 ans du coup depuis plus rien ne me choque x).
    Je suis curieux de savoir à quelle sauce va être mangé Re:Zero haha x)

    • Pour les souvenirs, oui c’est possible, mais dans le contexte non j’ai pas trouvé ça crédible (parce que c’est bien trop accentué). Pareil, je sais bien que Dany est méga jeune mais non, elle n’est pas sexualisée ni objectifiée par la narration, ou en tout cas, pas de la même manière. (je parle des livres, pas de la série où c’est le contraire).
      Je vais attaquer Re:zero bientôt héhé !

  2. Alors déjà pas merci hein, parce que du coup j’ai une furieuse envie de manger du cantal.
    Ensuite dommage ces points négatifs parce que c’est quand même cool de découvrir des auteurs dont l’histoire ne se passe pas uniquement à Paris ! =)

    • Le Cantal \o/ (je suis grave fière de moi)
      Et je plussois complètement, déjà que c’est rare quand c’est pas dans un pays anglophone ! La plupart des livres qui se passent dans ma région sont des livres régionalistes, ce qui est bien hein, mais juste pas ce que je lit donc là je ne peux lever les deux pouces et danser la samba.

  3. Ah zut pour les quelques détails qui t’ont chiffonnée ! Je crois que je ne vais pas lire la saga du coup. Elle m’intriguait mais je pense que je vais être assez dérangée par ces petits défauts.
    Sinon, très jolie région l’Auvergne, j’y suis allée une fois ;)

  4. Je ne sais pas si je me lancerai : au début de votre avis, vous m’avez fait rire et donné hyper envie, mais les défauts que vous soulignez me rebutent un peu. EN tout cas, toujours aussi fan de votre humour ou vos images, les filles. ;D

  5. Ah naaaan c’est trop dommage parce que le début de ta chronique est trop bien xD Mais c’est vrai, le premier tome était super sympa. Le deuxième en revanche… brrr !
    ça donne au moins envie de visiter ta région et de manger du cantal :p

    • Tavu 8D Ouais bin des fois, faut quand même dire les choses quand elles démangent à ce point !
      (oui, c’est mon but ultime, je suis un agent double à la solde des fromageries de l’Auvergne !)

  6. Cette idée qu’il n’y ait qu’une fille dans l’histoire, ça me dérange un peu :s Après, peut-être que l’auteur a plus de mal à se mettre dans la peau d’une demoiselle que dans celle d’un jeune homme, ce qui pourrait expliquer son choix. Mais quand même, c’est dommage.

    • A mon sens, c’est pas juste dommage, c’est anormal. Et puis elle a pas un rôle de fou dans le tome 2, elle sert juste à la romance, ce qui est encore plus énervant è_é En plus, je suis sûre que l’auteur a pas conscience qu’il a fait un bouquin hyper sexiste. Bref, il y a encore des trucs à faire évoluer dans la littérature jeunesse >.<

  7. Une critique toujours aussi agréable à lire! Depuis sa sortie j’hésite à me lancer et ton avis me fait toujours hésiter lol. Bon, un jour peut-être quand l’occasion se présentera je me lancerai… Les défauts que tu soulignes ne m’emballent vraiment pas par contre.

    • Merci :) Bin dans un premier temps, je conseillerai le premier tome et, si ça t’a vachement plu, de continuer et si ça t’a plu mais que t’as commencé a être titillé par certaines choses, de t’arrêter là ^^. Je pensais que ça s’améliorerait dans le tome deux et malheureusement ça a été tout l’inverse :/
      Bisous !

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