Chronique n°170 : Afterworlds

Afterworld

Jeunesse, Fantastique
Auteur : Scott Westerfeld
Date de parution :  2015
Maison d’édition : Pocket Jeunesse

Quatrième de couverture : «Darcy Patel, dix-huit ans, a mis l’université entre parenthèses. Elle vient de signer un contrat pour publier son premier roman, « Afterworlds ». L’histoire de Lizzie, une ado qui échappe de justesse à une attaque terroriste en simulant la mort.»

Hello guys ! Pour ceux qui ne seraient pas au courant, Scott Westerfeld est un auteur que j’aime beaucoup (coucou Léviathan et tes potes ♥) et quand je suis tombée sur ce livre en occasion pas cher (c’est un peu le principe de l’occasion, me direz-vous), j’ai dit banco. Je l’avais déjà vu passer sur la blogo, et j’étais un peu intriguée.

Le livre est plutôt original dans le sens où il raconte deux histoires en une : d’un côté l’histoire d’une jeune autrice (ou auteure, choisis ton camp) américaine qu’on va suivre dans ses débuts au sein du cercle littéraire d’auteurs Young Adult de New York ; et de l’autre, son roman, l’histoire d’une jeune fille qui, suite à un traumatisme peut voir les fantômes.

Pour tout vous avouer, j’ai carrément préféré le côté roman (la meuf et ses fantômes) au côté réaliste (l’autrice et la création de son livre). J’ai trouvé l’histoire de Darcy (la dite autrice) un peu barbante. C’était très intéressant d’un point de vue littéraire par contre, car toute la chaîne de création d’un livre est abordée, et c’est fou comme c’est différent de la France (c’est aux Etats-Unis (mais je crois que je l’ai déjà dit (vous me dites si je radote, hein))). Mais pour le reste, je me suis un peu ennuyée (il est fortement question d’histoire d’amour, si vous voulez un hint).

Du côté de l’histoire du roman de Darcy, il est présentée de prime abord comme une « romance fantastique », alors qu’au final, j’ai trouvé la romance complètement secondaire (et tant mieux), d’ailleurs j’ai pas trop compris l’interêt de Yama (le love interest), j’ai pas trouvé qu’il servait à grand chose, ni qu’il accomplissait grand chose tout au long du roman. A part faire des choix très discutables (voir débiles), s’entend.

Ah oui, et j’ai découvert un mot : psychopompe. ça veut dire, selon mon pote Wikipédia, « qui conduit les âmes des morts ». Mais franchement, on est d’accord que c’est grave moche comme mot ? Au début je croyais que c’étais une blague, presque. Bref, donc vous l’aurez compris, c’est une histoire de fantômes : Lisbeth (déso si c’est pas le bon nom, j’ai la flemme d’aller vérifier) (c’est ça aussi d’écrire ses chroniques plusieurs semaines après avoir fini le roman), l’héroïne du bouquin, voit, parle et interagit avec les morts. Le développement de l’intrigue est bien tourné et j’aime beaucoup le personnage de Mimi (déso si c’est pas le bon nom, je viens de l’inventer celui là, je me souviens plus de son vrai nom dans le roman, mais je suis sûre que vous voyez de qui je parle. Non ?). Bref, dans cette partie là, j’ai trouvé que y’avait beaucoup de bonne idées. Limite j’aurai bien aimé lire le tome 2 !

Au final, j’ai bien aimé la dualité du roman et le fait qu’on suive les deux histoires en alternance, ça avait un côté vraiment sympa et immersif (paradoxalement).

~Kara

24 réflexions sur “Chronique n°170 : Afterworlds

  1. Je me suis bien marrée en lisant ta chronique, mais je crois que je vais passer mon tour avec ce bouquin. Je suis pas fan de tout ce que fait Westerfeld (j’ai bien aimé les permiers Uglies, adoré Midnighters, pas du tout accroché Leviathan). Du coup, vu ce que tu dis de l’histoire de l’autrice (j’ai choisi mon camp, tu vois), je suis pas spécialement tentée par ce roman… malgré l’aspect intéressant sur la création littéraire…

  2. Ack. J’avais déjà lu des avis un peu dépités sur l’aspect romance (ou alors ils étaient contents et moi dépitée me connaissant c’est peut-être dans ce sens XD) mais l’aspect création littéraire a l’air fun … J’adore Westerfeld <3 et puis la couverture est quand même choupie. Il y a un tome 2 ?

  3. Je l’ai dans ma pal depuis quasi sa sortie, je l’avais même également offert à ma meilleure amie pour le côté plongée dans l’édition, mais finalement je ne l’ai jamais lu ! Je ne me rappelais pas du tout qu’il y avait une histoire de fantômes, du coup je le proposerai sûrement à mon ado. ^^

  4. Aaaah mais psychopompe. C’pas possible. xD
    Sinon bé pourquoi pas ! Mais je le lirais en anglais, en espérant qu’ils aient trouvé un autre mot que cet atroce truc là.

  5. Je suis intriguée et je vous le volerais bien à l’occasion. Mais je vais d’abord vous voler Angelica. (Plus de chance que je le dévore vite! Moins de chance qu’il reste un an dans ma PAL!) Le côté histoire d’amour dans la réalité me plairait plus qu’à toi en plus. Sympa ton article!

  6. Encore une chronique bien sympa ^^
    Je connaissais le mot psychopompe car (oui…) j’ai fait du Grec au collège et que (en plus) j’écrivais une fanfiction avec une « psychopompe » comme héroine, fut un temps. Haha.
    En tout cas le côté réalité m’intrigue justement dans ton résumé. Peut-être que je me lancerai à l’occasion :)

    • Waaaah ! On a trouvé quelqu’un qui connait ce mot ! Bravo ! XD
      J’aime bien le concept des psychopompe, au final on en retrouve assez souvent dans les livres ou les séries, mais rarement associé à ce mot ^^’

  7. Tu m’as rappelé l’existence du mot psychopompe que j’avais découvert dans ce bouquin^^
    J’avais beaucoup aimé voir la chaîne de création du livre aux USA aussi ainsi que l’idée d’alternance roman/réalité :)
    C’est vrai que l’héroïne est un peu barbante^^ mais j’avais bien aimé son histoire d’amour (pas celle de son roman par contre moi non plus)

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