Chronique n°255 : le fléau des rois

Le Fléau des Rois

Fantasy

Auteur : Jenn Lyons
Date de parution : 27 mai
Maison d’édition : Bragelonne

Quatrième de couverture : Kihrin a grandi dans les quartiers pauvres de la Cité capitale. Voleur et fils de ménestrel élevé dans une maison close, il a été bercé par les fables évoquant des princes disparus et des aventures trépidantes. Lorsqu’il est malgré lui désigné comme le fils perdu d’un seigneur cruel et corrompu, Kihrin se retrouve à la merci des querelles de pouvoir et des ambitions politiques qui animent sa nouvelle famille.

Merci aux éditions Bragelonne pour l’envoi numérique ! La photo est faite avec les moyens du bord parce qu’avec le confinement, ça chamboule un peu les choses et qu’on a ni le livre, ni la couverture de dispo. Mais les moyens du bord font qu’on a quand même réussi à dénicher un fléau. Ce qui n’est pas si mal (je suppose que tout le monde n’a pas de fléau dans son grenier, par contre on n’y a pas trouvé de rois…).

Si on peut trouver un avantage au confinement, c’est que ça nous aura permis de faire moult lectures communes, et notamment celle-ci qu’on a fait entre Kin et moi-même. Et il s’avère que nous avons globalement le même ressenti pour ce roman. A savoir : « mouééé…. pas convaincues » (c’est un euphémisme pour Kin et ça tombe bien c’est pas elle qui écrit la chronique).

Je n’avais jamais entendu parler de cette série et je partais donc avec un a priori totalement neutre. Bon, à part que c’était une grosse brique (plus de 700 pages), et que ça, ça fait un peu peur, mais pour le reste, pas d’attente particulière.

Et, au début j’étais assez emballée, j’aimais bien le style de narration, un peu décalé et cynique. C’est assez particulier puisque le livre est raconté par quelqu’un qui retranscrit les propos racontés par deux personnages qui s’expriment eux-même en alternance de chapitre en chapitre mais qui racontent une seule histoire (l’histoire d’un des deux) mais à une temporalité différente.

On est d’accord que j’ai perdu tout le monde là ?

Concrètement, les chapitres alternent entre une narration à la première personne et une narration à la troisième personne, et les faits racontés se situent à quelques mois d’intervalle, le tout agrémenté par des remarques du narrateur (celui qui retranscrit les propos) sous forme de notes explicatives (bonjour les astérisques). C’est toujours pas clair ? Bah, si vous y mettez pas du votre aussi, hein.

Bref.

Vous l’aurez compris, c’est un peu déstabilisant parce que des fois on sait plus qui parle ni de quoi on parle ni où on est. Il y a aussi beaucoup d’astérisques et de notes de fin de chapitre, ce qui peut être rébarbatif pour certain (et par « certain » j’entends Kinou, et je cite : « c’est enquiquinant toutes ces notes en bas de pages » puis d’ajouter deux heures plus tard « je les lis plus. »). RIP les notes en bas de page. Moi je vous aimais bien.

Bon, sinon, revenons à nos moutons. L’histoire est à l’image de la narration, c’est à dire compliquée. Il y a beaucoup de tours et de détours et c’est vraiment les montagnes russes mais en version labyrinthique (puisqu’on me dit dans l’oreillette que « labyrinthesque » ça n’existe pas). Sauf que ça ne va pas très vite. C’est même fichtrement long. Mais tout cela aurait pu passer encore.

Là où ça a pêché (genre vraiment pêché) c’est au niveau des personnages. Parce que, comme si c’était pas suffisamment compliqué comme ça, il a fallu en prime qu’on se coltine de 1 : un défilé de gens qui débarquent de tous les côtés à chaque nouveau chapitre ; et de 2 : un arbre généalogique digne d’une famille de lapins consanguins. C’est simple à chaque chapitre on apprend une nouvelle révélation sur les origines du héros.

  • chapitre 1 : George est ton père.
  • chapitre 2 : Germaine est ta mère.
  • chapitre 3 : Revirement, Germaine est la sœur de George …
  • chapitre 4 : … qui est en fait son père…
  • chapitre 5 : … mais non puisqu’il a changé de corps avec Jean-Gary (de la compta)
  • chapitre 6 : … qui était en fait ta cousine disparue depuis 12 ans…
  • chapitre 7 : … et aussi la déesse des stabilos.

Voilà, ça donne à peu près ça.

Vous l’aurez compris, on a vite été perdues. Et c’était de pire en pire au fil du roman, à un moment on suivait plus du tout. Pour tout vous dire, j’ai du expliquer à Kin qui était le narrateur (celui qui fait les astériques) à genre 75% du bouquin parce qu’elle était trop paumée.

Bref, la fin de cette lecture s’est donc révélée un peu laborieuse. (d’aucun dirait que le début aussi lol).

Pourtant l’univers est vaste et bien construit, et surtout il y a des dragons et ça c’est cool. En plus, ils aiment les chansons ! Mais malheureusement, ça ne fait pas tout.

En somme, une histoire bien trop alambiquée qui nous a totalement perdues sur la longueur. Dommage.

~Kara

14 réflexions sur “Chronique n°255 : le fléau des rois

  1. Alors non, je confirme, tout le monde n’a pas de fléau dans son grenier ! (Comment ça se fait que vous en aviez un ?! Bon, ok, j’ai déniché des pièges à ours dans la cave…on peut dire que le mystère plane.)

    Cette chronique m’a fait rire ^^ pire qu’une famille de lapin consanguins, bonjour la famille ! :D
    En revanche, je ne pense pas que je me lancerai dans cette lecture, non, non, non….je déteste les notes en bas de page ! (ça me rappelle la sombre époque de mon mémoire)

    • C’est un jouet (mais plutôt réaliste) qu’on avait récupéré il y a longtemps chez nos grand parents ^^
      Des pièges à ours, mais kewaaaa ??? trop cool !! Ils ont servi ou pas ? XD
      Ah oui, c’est vrai que c’est indissociable les notes en bas de page et les mémoires ! XD

      • Sacrément réaliste sur photo ! Quoique même en jouet, un fléau c’est bizarre…
        Aucune idée… les pièges à ours étaient déjà dans le grenier et la cave quand on a acheté la maison.
        Sachant que la maison fait partie d’un ancien relais de la route napoléonienne….c’est possible qu’ils aient été utilisés pour du plus petits gibier

      • Ouais ! Pourtant les boules sont en bois (ou en truc qui ressemble à du bois) et en fait il est plutôt léger. A chaque fois je me fais avoir et je crois que c’est en fer et que c’est lourd mdr.
        Ah c’est génial, tu peux trop t’inventer des histoires autour de ça, j’adore ! Vous les avez essayé ? mdrr

      • Du tout ! Avec ma maladresse, je suis certaine que j’y perdrai des doigts ou tout autre membres de mon anatomie. Et, c’est étrange je sais, mais je tiens très fort à l’intégralité de mon anatomie.

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  3. Oh lala, ça devait être bien compliqué tout ça ! C’est dommage, car selon le synopsis, l’histoire devait être sympa.

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